homme effectuant un exercice de musculation

Quel type de whey choisir pour optimiser sa récupération ?

Grande vedette de l’univers des protéines en poudre depuis plusieurs années, la whey doit sa célébrité notamment à sa forte teneur en acides aminés essentiels, sa digestibilité simplifiée et sa valeur biologique importante. Son nom est inspiré du terme anglais utilisé pour indiquer la protéine de lactosérum. Si la caséine représente les 80% des protéines retrouvées dans le lait, il faut noter que les 20% restants sont constitués par la whey. Cependant, mis à part les prouesses incontestables de cette protéine, il est important de bien savoir le type à utiliser pour tirer le meilleur parti de l’intégralité de ses bienfaits. Ce guide est justement conçu dans ce but !

Le type de whey selon le processus de transformation : lequel choisir ?

Pour choisir le type de whey idéal pour optimiser la récupération, il faut tenir compte des processus de transformation en premier lieu, car ils ne se valent pas tous. Quatre catégories sont disponibles sur le marché actuel :

La “Clear Whey”

Il s’agit d’un isolat ou d’un concentrat rendu incolore et plus soluble dans l’eau. La Clear Whey est obtenue grâce à un processus de purification et d’acidification à pH faible. Il est donc nécessaire de lui ajouter des édulcorants et des arômes pour faire disparaitre son goût acide.

L’isolat

Ce type de whey contient une meilleure teneur en protéine. La filtration est plus poussée, ce qui fait que sur un extrait sec, on peut dépasser les 90% de pureté. L’isolat de whey a donc une très faible concentration en graisses résiduelles et en lactose.

Le concentrat

Le concentrat de whey est moins filtré que l’isolat. Sa teneur moyenne en protéine est de 80%. Le Concentrat a un coût de production faible et contient plus de lipides et de lactose que les autres types de whey. C’est d’ailleurs la forme la plus présente dans l’industrie agroalimentaire.

L’hydrolysat

L’hydrolysat est issu de la digestion chimique d’un isolat ou d’un concentrat par un procédé enzymatique. Ce type de whey est donc beaucoup plus rapide à digérer. Il est conseillé pour vos séances. Toutefois, comparativement à un isolat, ses bienfaits sur la masse musculaire ou la force n’ont pas été scientifiquement prouvés.

On constate donc que l’isolat est le choix le plus indiqué quand on souhaite profiter des bienfaits d’une protéine de qualité.

Fromagère ou native ?

L’origine de la matière première est également un critère de choix déterminant. Comme son nom l’indique, la whey fromagère est issue de l’industrie du fromage. Elle est donc un sous-produit de la production de fromage (donc formé par coagulation de la caséine). La whey native par contre, provient de lait frais directement. Évidemment, elle subit différentes phases de séchage et de filtration.

Si ces deux types de whey offrent des résultats semblables en ce qui concerne l’anabolisme musculaire, il est important de savoir que les protéines sont dénaturées lors de la production du fromage. La conséquence directe est donc la modification de la synthèse de peptides bioactifs durant la digestion.

Les peptides bioactifs auraient des effets bénéfiques sur la santé et sur l’immunité notamment. Et ceux-ci sont bien plus nombreux dans une whey native !

Le goût, le type d’élevage et la méthode de filtration ont-ils une importance ?

Après le choix de la matière première, il est judicieux de prêter une attention particulière à la liste des ingrédients. Ici, le but est d’éviter au maximum les édulcorants, les arômes de synthèse et les additifs sujets à controverses. Toutefois, il faut savoir que les fabricants ajoutent parfois une petite quantité de lécithine de tournesol à la whey pour « l’instantanéisée » et améliorer sa dilution.

Le type d’élevage est aussi un critère de choix important. Sur un plan purement nutritionnel, c’est sur le profil en acides gras que l’écart s’observera le plus. En effet, le lait issu d’une alimentation principalement en pâturages ou bio contient un peu moins d’oméga 6 et un peu plus d’oméga 3 que celui provenant d’une alimentation à base de céréales. Mais il faut noter aussi que les lipides sont filtrés durant la fabrication de whey (surtout dans le cas d’un isolat). Le produit final ne devrait donc pas être trop impacté. Ici, c’est surtout la dimension éthique qui prévaut.

Enfin, en matière de méthodes de filtration, il est conseillé de privilégier celles qui sont purement mécaniques (ultrafiltration, microfiltration, etc.). Les autres techniques (chimiques par exemple) dénaturent les protéines pour la plupart. Vous savez tout à présent sur la whey qui est la protéine en poudre la plus consommée par les amateurs de fitness et professionnels du bodybuilding !

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